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Pause

Publié le par Emma

Pause

Je vais manquer de temps les dix prochains jours, je préfère donc faire une petite pause, même si je sais que c’est bien souvent très dur de reprendre le rythme ensuite. Je vous laisse avec un petit bout de ma promenade de 8kms samedi dernier, le printemps s’installe tranquillement. 

Publié dans Divers

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Pour le pire de Karine TUIL

Publié le par Emma

Pour le pire de Karine TUIL

Quatrième de couverture :

Après vingt ans de mariage, le docteur Paul Epstein n'aime plus sa femme. pour tout dire, il la hait. Et déteste tout autant ce qu'ils sont devenus : la peau s'est affaissée, le désir émoussé et l'amour s'en est allé.
Lorsqu'il songe à lui écrire une lettre assassine, dont les mots seraient assez durs et tranchants pour la tuer, il ne croit pas que la vie, d'ordinaire si pingre et décevante, exaucera ses vœux. Les mots coulent comme du poison. La rancœur s'avère fatale.
(...)

Mon ressenti :

J'ai supprimé une partie de la quatrième de couverture, déjà c'est un très petit livre alors si la totalité est racontée, je ne vois pas trop l'intérêt.
Le docteur Paul Epstein n'est plus satisfait de sa vie de couple et c'est un petit mot car il ne peut plus la voir, à tel point qu'il veut la tuer. Mais comme il ne souhaite pas à devoir la tuer, la découper et se débarrasser des morceaux, il va lui écrire une lettre assassine.
Une fois chose faite, tout ne va pas se passer comme il le pensait.
Voilà un tout petit livre, il a beau être petit, il se passe un sacré paquet de choses. Quelle drôle d'idée de vouloir lui écrire une lettre assassine. C'est très original, ça se lit bien. Les choses vont prendre un tournant complètement inattendu.
C'est ma première lecture de l'autrice, c'est son premier roman sorti en 2000, je vais certainement chercher d'autres titres d'elle car ici c'est percutant.

 

Pour le pire - Karine TUIL - Plon 2000 - 155 pages.

Publié dans Bien aimé

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L'argent des autres d'Emile GABORIAU

Publié le par Emma

L'argent des autres d'Emile GABORIAU

Quatrième de couverture :

Coup de tonnerre dans le vie tranquille et rangée des Favoral, une famille typique de la bourgeoisie du Second Empire. Le banquier Thaller fait irruption chez eux au cours d'un dîner réunissant plusieurs de leurs amis. Il demande à voir le père, caissier principal du Comptoir de crédit mutuel dont il est le directeur, et l'accuse publiquement d'avoir détourné une somme d'argent colossale. c'est la stupéfaction. Les hôtes se comprennent ruinés, abandonnent toute dignité et n'hésitent pas à menacer un ami de vingt ans. Mme Favoral et sa fille Gilberte parviennent à garder leur sang froid, tandis que Maxence, le fils, est accablé. En partant, Thaller jette une liasse de billets sur la table et encourage Vincent Favoral à fuir vers Bruxelles. Quelle obscure machination se cache derrière ce scandale et pour quelles raisons Thaller ne livre-t-il pas le coupable à la police ?

 

Mon ressenti

Il y a quelques années j'étais tombée sur un livre de cet auteur, une enquête que j'avais beaucoup aimé. Là nous sommes moins dans le registre de l'enquête mais c'est un scandale qui est dénoncé.
Vincent Favoral est Caissier principal du comptoir du crédit mutuel, il est marié et a deux enfants. C'est un homme sérieux, très maniaque et pétri d'habitude, toujours ponctuel il est très à cheval sur tout cela, il est même un exemple pour beaucoup dans ce domaine.
Mais un jour, alors qu'il est chez lui avec des amis, il va être accusé de détournement de fonds, il réussi à s'enfuir avec l'aide de son fils. Le voilà parti en cavale, il va falloir démêler le vrai du faux dans cet imbroglio.
Un style un peu désuet, mais des faits qui nous paraissent au final très actuels, cette histoire de détournement d'argent se lit bien même si j'ai trouvé quelques longueurs. 

 

L'argent des autres - Emile GABORIAU - 1874 (pour la 1ère édition) - 508 pages.

Publié dans Moyennement aimé

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La carte postale d'Anne BEREST

Publié le par Emma

La carte postale d'Anne BEREST

Quatrième de couverture :

La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de vœux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avais l'opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et de son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi.
J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.

 

Mon ressenti :

Nous sommes en 2003, Lélia reçoit une étrange carte postale à son domicile, une écriture pas sûre et quatre prénoms, ceux de ses grands-parents maternels, sa tante et son oncle. Ils ont été les quatre envoyés dans des camps en 1942 et ne sont jamais revenus, tout cela deux ans avant la naissance de Lélia. Elle va  se demander qui l'a envoyée, sa fille a 24 ans, s'en moque mais dix ans plus tard, alors qu'elle est enceinte, elle va rechercher en retraçant toute l'histoire de la famille qui a bien pu envoyer cette carte.
C'est un livre dense mais passionnant, nous allons commencer par suivre les parcours des arrière grands-parents partis de Russie, tous les déménagements effectués, puis les camps, ils sont quatre partis au camps, il y en une qui n'y est pas, pourquoi ? Comment cela s'est produit et nous allons suivre aussi sa vie, elle va d'ailleurs donner naissance à Lélia en 1944. 
Cette recherche va se dérouler petit à petit sous nos yeux telle une enquête, mais nous allons surtout plonger dans ce récit et vivre avec cette famille.
C'est tour à tour passionnant, bouleversant, révoltant, une triste réalité, beaucoup de choses sans qu'on s'y perde ou que ce soit ennuyeux. Un livre qu'on a du mal à lâcher, un livre qui devrait être lu par les jeunes car pas mal d'aspects évoqués, une très grande réussite !

Ce livre a reçu de nombreux prix :
- Grand prix des lectrices de Elle 2022
- Prix Renaudot des lycéens 2021
- Grand prix des blogueurs littéraires 2021
- Prix littéraire des étudiants de Sciences po 2022
- Choix Goncourt des Etats-Unis 2022.

 

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller lire la magnifique chronique de Violette :)

 

La carte postale - Anne BEREST - Grasset 2021 - 570 pages.

Publié dans Que je n'oublierai pas

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Solitudes de Niko TACKIAN

Publié le par Emma

Solitudes de Niko TACKIAN

Quatrième de couverture :

Elie Martins est garde nature dans le massif du Vercors. Il y a douze ans, une blessure par balle l'a laissé totalement amnésique. Depuis, il s'est reconstruit une vie dans cette région aux hivers impitoyables, aux brumes si opaques qu'elles vous égarent en deux pas.
Alors qu'une tempête de neige s'abat sur le Vercors, des traces étranges mènent Elie jusqu'à "l'arbre taillé", un pin gigantesque dressé comme un phare au milieu de l'immensité blanche. Une femme nue est pendue à ses branches. Cette macabre découverte anime quelque chose sur la toile vierge des souvenirs d'Elie.

Mon ressenti :

Elie Martins a perdu la mémoire et est désormais garde nature dans le massif du Vercors. En plein hiver il tombe sur le corps d'une femme nue pendue à un arbre, elle est tailladée dans le dos de sept lettres en grec ancien.
C'est Nina qui est inspectrice à Grenoble, et oui manque de personnel, qui doit aller enquêter dans cet endroit hostile.
J'ai adoré la cadre de cette enquête, évidemment c'est un endroit que je connais un peu et que j'apprécie, d'autant plus que l'auteur l'a écrit pendant le confinement, la nature y a vraiment la part belle, on sent bien qu'il avait vraiment envie de nature. L'enquête se lient bien sans être non plus inoubliable, une enquête qui "fait le job", un court policier qui se lit bien.
C'est ma première lecture de l'auteur et je le relirai car son nouveau livre se passe chez moi, dans les Monts d'Arrée, qui est un endroit que j'aime particulièrement, et si le cadre est aussi important et implanté que dans celui-ci, ça peut être top.

Solitudes - Niko TACKIAN - Calmann Lévy 2021 - 316 pages.

Publié dans Bien aimé

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