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La statuette de Victoria HISLOP

Publié le par Emma

La statuette de Victoria HISLOP

Quatrième de couverture :

Quand Helena hérite de l'appartement de ses grands-parents à Athènes, elle est submergée par ses souvenirs d'enfance. Chaque été, alors que la Grèce subissait la dictature des colonels, elle séjournait auprès de sa giagia adorée et de son tyrannique pappou qu'elle craignait tant.
Devenue adulte, Helena retrouve le chemin de la Grèce grâce au séduisant Nick, qui la convainc de l'accompagner sur un site de fouilles archéologiques. Elle redécouvre les beautés de ce pays, mais aussi un versant bien plus sombre, celui du trafic d'objets d'art. Et alors qu'elle pensait avoir définitivement tourné une page sinistre de son histoire familiale avec la mort de son grand-père, elle est conduite à mener une enquête qui lui fera croiser son terrible fantôme et les crimes qu'il a commis.
En renouant étroitement avec ses origines grecques, Helena va peu à peu se révéler elle-même et trouver sa place dans le monde.

 

Mon ressenti :

Helena  est une jeune fille, elle habite en Angleterre, sa mère est grecque et son père anglais. Adolescente elle va en vacances chez ses grands-parents en Grèce. Son grand-père, Pappou joue un rôle important dans la dictature des colonels qui y règne, c'est pour cette raison que sa mère est restée vivre en Angleterre.  Jeune adulte, pendant l'été et grâce à son petit ami, elle va participer à des chantiers de fouilles archéologiques. Durant la même époque elle va perdre ses grand-parents et va hériter de leur appartement. Elle va donc y retourner pour s'occuper de cet aspect.
Il y a plusieurs histoires dans ce livre, le début est plutôt une découverte du pays par le biais d'une jeune fille qui découvre la culture, mais lorsque son petit ami l'incite à faire des fouilles archéologiques, nous entrons dans un nouveau pan de l'histoire sans aucun point commun avec le départ, nous sommes alors dans le marché de l'Art.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, l'autrice manie toujours l'histoire et le romanesque, tout est bien dosé et c'est toujours passionnant, même si le sujet véritable du livre ne se met en place qu'à la quatrième partie, je ne m'attendais pas du tout à ce thème ne lisant jamais les quatrièmes de couverture. 

 

La statuette - Victoria HISLOP - Les Escales 2023 - 489 pages.

 

En aparté :

Je dispose d'assez peu de temps en ce moment, des projets qui j'espère vont se mettre en place en fin d'année mais surtout et nous n'avions pas prévu cela, très peu de sommeil et le moral en berne car notre chien ne se porte pas du tout bien, donc évidemment niveau lecture ce n'est pas ça.

 

Publié dans beaucoup aimé

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Les deux messieurs de Bruxelles d'Eric-Emmanuel SCHMITT

Publié le par Emma

Les deux messieurs de Bruxelles d'Eric-Emmanuel SCHMITT

Quatrième de couverture :

" En amour on croit être deux alors qu'on est trois. " Cinq nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués.
Une femme gâtée par deux hommes qu'elle ne connaît pas. Un médecin qui se tue à la mort de son chien. Un marie qui rappelle constamment sa nouvelle compagne au respect de l'époux précédent. Une mère généreuse qui se met, à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur le meurtre.

 

Mon ressenti :

Un livre de nouvelles, voilà longtemps que je n'en avais pas lu. En même temps il me fallait au moins ça pour me remettre de ma dernière lecture.

La première nouvelle est l'histoire d'une femme mariée, avec des enfants et qui va avoir de nombreux cadeaux ou avantages ainsi qu'un héritage de personnes qu'elle ne connaît pas.

Dans le deuxième un médecin se donne la mort après celle de son chien. Un voisin du médecin et sa fille vont essayer d’en savoir plus et vont découvrir son histoire.

Une veuve de musicien rencontre un nouvel homme qui porte autant d'intérêt à la femme qu'à son ex mari décédé.

Une femme qui adore et passe beaucoup de temps avec son neveu, un événement dramatique va tout changer à cela.

Un couple très amoureux et fusionnel devient un couple d'inconnus.

J'ai vraiment beaucoup aimé ces nouvelles qui sont assez longues, il a réussi à m'embarquer dans ces histoires et j'en ai des souvenirs car quelquefois c'est tellement court que c'est oublié aussitôt lu. A la fin des nouvelles il y a un journal de bord, il y raconte le point de départ de chaque nouvelle et comment il les a écrites, des lieux, il explique le cheminement de sa pensée. Ce journal rajoute vraiment à la lecture, l'environnement, où il décide d'aller avec un point de départ choisi, le message qu'il veut faire passer.
Voilà un bon moment que je n'avais pas lu l'auteur et ça m'a donné envie de m'y remettre.

 

Les deux messieurs de Bruxelles - Eric-Emmanuel SCHMITT - Albin Michel 2012 - 257 pages.

Publié dans beaucoup aimé

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L'enragé de Sorj CHALANDON

Publié le par Emma

L'enragé de Sorj CHALANDON

Quatrième de couverture :

" Je n'ai pas le droit aux sentiments. Les sentiments c'est un océan, tu t'y noies. Pour survivre ici, il faut être en granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la nuit cellulaire, lorsque l'obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N'avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S'évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l'agneau. "

Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s'échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. La chasse aux enfants est ouverte. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manque à l'appel. Voici son histoire...

Mon ressenti :

Voilà un auteur que j'aime beaucoup, Retour à Killybegs, le 1er lu a été une énorme claque, j'ai beaucoup aimé Mon traître, puis j'ai enchaîné avec ses autres romans. Celui-ci me tentait bien par le thème et le lieu.
Jules Bonneau est un enfant qui arrive dans un centre pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer en 1930, nous sommes dans un bagne pour enfants mais Jules aussi appelé La Teigne n'est pas du genre à se laisser faire. Nous allons le côtoyer dans sa vie au bagne et là c'est une partie très dure de l'histoire, il est violent, très violent. Le 27 août 1934, il va y avoir une évasion de plusieurs jeunes, ils vont tous être récupérés sauf un. Jules va ainsi être aider par un marin et sa femme.
Je n'ai pas été convaincue ( à mon grand regret ) par cette histoire, j'ai mis plus d'un mois à le lire. La première partie m'a complètement perdue, j'ai trouvé que c'était très dur à lire et je n'ai eu aucun intérêt pour le lieu et pour Jules non plus. Cette violence dont il est capable m'a fait "le suivre de loin". La seconde partie est passée plus facilement mais je l'ai trouvée un peu caricaturale, c'est assez difficilement croyable et  pour moi ça a du mal à tenir debout.
J'aurais tellement voulu aimer cette histoire, ce n'était peut-être pas le bon moment pour le lire.

 

L'enragé - Sorj CHALANDON - Grasset 2023 - 405 pages.

Publié dans Moyennement aimé

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Meilleurs Vœux

Publié le par Emma

Meilleurs Vœux

Je vous souhaite le meilleur pour 2024, j’ai plutôt l’habitude de partager un paysage, mais cette année sera plutôt : gardons notre âme d’enfant le plus longtemps possible.

Suite à mon plantage d’ordinateur,  les choses ont traînées jusqu'à fin octobre et je n’ai pas réussi à trouver du temps car j’avais beaucoup de rendez-vous en fin d’année.  Pas de résolution pour moi pour 2024, des projets qui vont j’espère se concrétiser. 

En 2023, j’ai lu 38 livres dont 3 en audio, 16 auteurs jamais lus, 3 livres de Nicko Takian et 2 de R.J. Ellory. 13 sont des policiers, suspense ou noir, j’ai essayé d’en lire moins pour équilibrer ma PAL.

J’ai eu des coups de cœur :  La carte postale d'Anne Berest, Solak de Caroline Hinault, Les refuges de Jérôme Loubry, Une saison pour les ombres de R.J. Ellory et Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill. Mais j’ai eu dans la globalité de très belles lectures. Côté livres, pas de projets , on verra bien au fil de l’eau, je vais essayer de ne pas trop en acheter car je dois être toujours à plus de 300 en attente. Je vais tenter de reprendre mon blog avec mes nouvelles lectures, en cours L’enragé de S. Chalandon.

Publié dans Divers

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Pause

Publié le par Emma

Mon ordinateur a planté,  je suis dans l’obligation de faire une pause. A suivre.....

 

Pause

Publié dans Divers

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La librairie de la place aux herbes d'Eric DE KERMEL

Publié le par Emma

La librairie de la place aux herbes d'Eric DE KERMEL

Quatrième de couverture :

La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l'occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice... De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d'autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions.

Mon ressenti :

Nathalie va acheter la librairie qui est à vendre à Uzès, elle va prendre son rôle de transmission par les livres très à cœur, elle va ainsi pouvoir aider de nombreuses personnes par le biais des lectures et c'est l'histoire que nous allons lire.
Un livre distrayant, ça a été un vrai plaisir à lire, il est tout d'abord original dans sa construction car chaque chapitre ne va parler que d'un client, ils vont tous avoir des problématiques ou des recherches diverses. Ainsi dans chaque chapitre, nous en apprenons plus sur Nathalie et c'est toujours une nouvelle personne qui recherche un livre ou qui rentre dans sa librairie, le chapitre se termine lorsqu'elle a aidé entièrement la personne et nous n'en entendons plus parler. De cette manière nous avons une belle galerie de personnages, de nombreuses références à d'autres livres, ils sont d'ailleurs tous répertoriés à la fin (inutile de les noter au fur et à mesure car certains titres sont bien tentants).
Une belle découverte que j'ai eu en cadeau, je ne l'aurais pas acheté de moi-même, on est sur une lecture détente et plaisante, je l'ai lu très vite car j'avais vraiment envie d'y revenir pour découvrir le nouveau client :), la palette de clients et donc de lecteurs est  diversifiée.
C'est un beau cadeau, le livre est doté à chaque début de chapitre d'une illustration, elles sont de Camille Penchinat.


Page 35 :

" Certains venaient avec une intention d'achat très précise, d'autres étaient mus par la curiosité de découvrir les nouveautés. J'étais frappée de constater que de grands lecteurs n'imaginent pas emprunter un livre dans une médiathèque et peuvent acheter un, voire deux ou trois livres par semaine.
Ils n'achètent pas pour autant dix livres d'un seul coup car ils prennent du plaisir à faire de leur visite hebdomadaire un rituel presque immuable. Ils s'excusent parfois de ne pas être venus durant une semaine, et cela m'amuse. Il arrive souvent que ce soient eux qui m'alertent sur une parution prochaine, avec une certaine gourmandise quand ils sont des inconditionnels d'un auteur et que vient d'être annoncé son prochain livre. "

Page 46 :

" C'est étrange le souvenir des odeurs. Nos films et nos photos peuvent tout enregistrer sauf les odeurs. Pourtant cette mémoire olfactive est très vive et il me suffit de croiser, même des dizaines d'années plus tard, une odeur du passé pour que soit ravivé le souvenir du grenier de la maison de Chaumont-sur-Loire, du corridor qui sentait l'encaustique à cause de l'armoire consciencieusement entretenue par ma grand-mère ou du jasmin étoilé qui couvrait toute la véranda dans laquelle mon grand-père faisait ses boutures. "

 

La librairie de la place aux herbes - Eric DE KERMEL -  Eyrolles 2017 et 2022 - 302 pages.

 

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Vol de nuit d'Antoine de SAINT-EXUPERY

Publié le par Emma

Vol de nuit d'Antoine de SAINT-EXUPERY

Quatrième de couverture :

"Ainsi les trois avions postaux de la Patagonie, du Chili et du Paraguay revenaient du sud, de l'ouest et du nord vers Buenos Aires. On y attendait leur chargement pour donner le départ, vers minuit, à l'avion d'Europe.
Trois pilotes, chacun à l'arrière d'un capot lourd comme un chaland, perdus dans la nuit, méditaient leur vol, et, vers la ville immense, descendraient lentement de leur ciel d'orage ou de paix, comme d'étranges paysans descendent de leur montagnes.
Rivière, responsable du réseau entier, se promenait de long en large sur le terrain d'atterrissage de Buenos Aires. Il demeurait silencieux car, jusqu'à l'arrivée des trois avions,cette journée, pour lui, restait redoutable ..."

Mon ressenti :

Suite à ma visite en début d'année de l'expo Pierre-Georges Latécoère à Toulouse, le pionnier de l'aviation, qui décide en 1918 de faire distribuer le courrier par avion, je me suis procuré ce livre que je n'avais jamais lu.
Dans ce roman on ne peut pas mieux tomber suite à l'expo car nous suivons les pilotes de l'Aéropostale. Il y a Fabien le pilote, mais nous sommes aussi au côté de Rivière qui reste à terre, qui est responsable et alors que les équipes de vol changent, lui reste en place, il gère les pilotes mais aussi les mécaniciens ainsi que tout le personnel. Nous avons aussi le point de vue et le ressenti  de la  femme de Fabien le pilote qui attend qu'il arrive à destination.
C'est un petit livre qui se lit bien, un livre écrit en 1931, toujours actuel et moderne et qui a d'ailleurs reçu le Prix Femina, un livre évidemment à découvrir mais je pense que je suis la seule à ne l'avoir jamais lu.

A suivre, la photo à l'extérieur du musée L'envol des pionniers de Pierre-Georges Latécoère qui était une superbe exposition sur l'Aéropostale mais les photos à l'intérieur étaient interdites.

 

Vol de nuit - Antoine de SAINT-EXUPERY - Gallimard1931 - 188 pages.

Vol de nuit d'Antoine de SAINT-EXUPERY

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Expo 58 de Jonathan COE

Publié le par Emma

Expo 58 de Jonathan COE

Quatrième de couverture :

Londres, 1958. Thomas Foley travaille au ministère de l'Information lorsqu'on lui propose de participer à l'Exposition universelle de Bruxelles. Mais superviser la construction du Pavillon britannique est plus dangereux qu'on ne pourrait le croire... Il est vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d'une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l'hôtesse qui devenir sa garde rapprochée.

 

Mon ressenti :

Bienvenue en Belgique, plus précisément à Bruxelles pour l'Exposition Universelle de 1958. C'est la première après la guerre, la ville de Bruxelles va connaître pour l'accueillir de grands changements, il y a notamment pour cette expo la construction de l'Atomium.
Thomas Finley est anglais, il travaille au ministère de l'Information, il est marié et jeune papa, on lui propose de représenter le Royaume-Uni en Belgique parce que sa mère est d'origine belge, plus précisément il va s'occuper du pub. Pendant 6 mois il va devoir s'occuper du bon déroulement et de la bonne image de son pays à travers un pub. Le pub, le lieu où les gens se divertissent, où les diverses nationalités se croisent, on en apprends des choses surtout en pleine guerre froide.
C'est toujours le même plaisir pour moi, celui de lire un livre de Jonathan Coe, tout est dans le détail, les personnages sont absolument délicieux, c'est drôle, comme toujours très bien documenté, on en apprend énormément sur l'Expo de 58. Il a vraiment l'art et la manière de m'intéresser à des sujets qui sur le papier ne m'attirent pas forcément, ici il parodie les romans d'espionnage, bref j'adore !

 

Expo 58 - Jonathan COE - Gallimard 2014 - 358 pages.
 

Publié dans Que je n'oublierai pas

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Le gardien invisible de Dolores REDONDO

Publié le par Emma

Le gardien invisible de Dolores REDONDO

Quatrième de couverture :

Au pays basque, sur les berges de Baztàn, le corps dénudé et meurtri d'une jeune fille est retrouvé, le spoils d'un animal éparpillés sur elle. La légende raconte que dans la forêt vit le basajaun, une étrange créature mi-ours, mi-homme... L'inspectrice Amaia Salazar, rompue aux techniques d'investigation les plus modernes, revient dans cette vallée dont elle est originaire pour mener à bien cette enquête qui mêle superstitions ancestrales, meurtres en série et blessures d'enfance.

 

Mon ressenti :

Ce livre est le premier de la trilogie de Baztàn, j'ai trouvé les deux premiers dans une boîte à lire à quelques kilomètres de Montolieu.
Nous voilà au pays basque, dans les montagnes de Navarre. Des jeunes filles vont être retrouvées assassinées, elles ont toutes sur elle un petit gâteau basque du coin.
C'est l'inspectrice Amaia Salazar qui va s'occuper de l'enquête car elle est originaire de ce village. Tout le monde va donner son avis et très vite les soupçons vont se porter sur le basajaun, cette créature tout droit sortie de la mythologie. Entre croyances et vérités, secrets familiaux, il va falloir démêler le vrai du faux.
C'est un premier livre que je lis de l'autrice, il est vraiment très complet, il est prenant, on est ici dans l'enquête de "précision", il va falloir tout décortiquer, rechercher des petits indices, il y a la dimension "fantastique" avec la basajaun et c'est peut-être pour ces raisons que j'ai eu un coup de mou au milieu de l'histoire mais je pense que ça vient aussi de moi... Le nombre de pages a peut-être aussi participé, je m'aperçois que je lis plus court cette année, moins envie de lire des pavés.
Dans tous les cas, la suite m'attend.

 

Le gardien invisible - Dolores  REDONDO - Editions Stock 2013 - 519 pages.

 

Publié dans Bien aimé

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Les singuliers d'Anne PERCIN

Publié le par Emma

Les singuliers d'Anne PERCIN

Quatrième de couverture :

Durant l'été chaud de 1888, une communauté de peintres prend pension à Pont-Aven, un village pittoresque du Finsitère? Parmi eux se trouvent un jeune belge, Hugo Boch, issu d'une riche famille d'industriels, et un certain Gauguin, autodidacte à la grande gueule, qui croit en son génie. Ils sont de cette avant-garde qui veut peindre autrement, voir autrement, vivre autrement.
Hugo Boch n'est plus très sûr, lui, de vouloir poursuivre dans la peinture : il expérimente du côté de la photographie, cet art naissant. Surtout, il mène une correspondance assidue et les lettres qui s'échangent, entre la Bretagne, Paris et Bruxelles, sont foisonnantes d'anecdotes. Un vent nouveau se lève, en cette fin de siècle, dans les arts mais aussi dans les mœurs et les techniques. Tous ces explorateurs sont des jeunes gens audacieux, émouvants et parfois drôles, sauvages aussi, qui se battraient en duel pour défendre des tournesols peints par un Hollandais, réfugiés dans le Midi, que beaucoup considèrent comme un fou et un barbouilleur....

 

Mon ressenti :

Nous voilà dans un roman épistolaire, un genre que j'aime lire occasionnellement.
En 1888, et pendant deux ans nous suivons les correspondances d'un jeune belge, Hugo Boch, qui décide de s'installer sur la commune de Pont-Aven, le haut lieu de création des peintres à cette époque. Hugo Boch, sa cousine Hazel et Tobias sont des personnages fictifs, mais nous allons croiser à la lecture de ces lettres de grands noms de la peinture, évidemment en commençant par Gauguin. Ce n'est pas le seul, nous allons croiser des noms mondialement connus ou qui vont le devenir, nous avons à la lecture des lettres qu'il reçoit une belle carte postale du Paris de l'époque, c'est l'époque de la construction de la tour Eiffel. Nous naviguons entre Pont-Aven, les bords de la Laïta, le Pouldu qui sont des endroits que je connais très bien et que j'aime particulièrement, ça a donc rajouté à ma lecture mais nous allons ailleurs aussi car ils n'y passent que l'été.
J'ai tout aimé dans ce livre, déjà j'aime toujours beaucoup lire des lettres, j'ai passé un très bon moment, je les ai quittés à regret.

 

Page 81 :
" Ma mère aussi m'a écrit, me reprochant de ne pas donner de nouvelles, de faire le mystérieux, de ne pas rentrer, bref : de n'être pas, en un mot, le fils que je devrais être. Il lui en reste pourtant un qui est, lui, conforme au modèle attendu. Est-ce que cela ne suffit pas ? Dans ce cas, c'est bien malheureux pour nous deux, mais je n'y peux rien. Comme d'habitude, elle s'emploie à dénigrer avec une touchante obstination mon amitié avec Tobias, allant jusqu'à lui reprocher d'avoir un père qui s'est donné la mort ! Comme s'il y pouvait quelque chose, lui aussi ! Enfin tu connais son style de boutiquière, c'est affligeant de mesquinerie, c'est tout petit. J'ai décidé de ne plus leur écrire. Si malheureusement cela devait retomber sur toi, petite secrétaire de la diaspora Boch en France, hâte-toi de dire que tu ne sais rien de mes intentions. Ou bien si ça t'amuse, invente-moi des projets extravagants : marie-moi à une Bretonne, fais-moi pêcheurs de phoques, je n'y vois pas d'inconvénient. Sers-toi de tes lectures pour nourrir tes mensonges. "


Les singuliers - Anne PERCIN - Editions du Rouergue  - 386 pages.

Publié dans Que je n'oublierai pas

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