Le vase où meurt cette verveine de Frédérique MARTIN
Quatrième de couverture :
Après cinquante-six ans d'un mariage fusionnel, la maladie de Zika la contraint à quitter Joseph et leur maison pour Paris. Hébergée chez leur fille, elle pourra plus aisément bénéficier de soins hospitaliers tandis que son mari, recueilli par leur fils, se languit loin d'elle, à Montfort. Dès lors les amants esseulés nourrissent une correspondance passionnée où chacun redécouvre ses enfants, leurs failles, leurs blessures et leurs reproches - les fruits amers d'un amour exclusif, tragiquement récoltés au soir de leur vie...
Mon ressenti :
Zika et Joseph sont dans l'obligation de quitter leur maison, en effet Zika doit aller se faire soigner à Paris, elle va donc aller chez sa fille. Cette dernière n'a qu'un petit appartement, Joseph va donc être dans l'obligation d' aller chez leur fils. Après tant d'années ensemble, à vivre côte à côte, ils vont devoir être séparés. Commence alors une correspondance entre les deux.
Je me suis régalée de cette lecture, cette correspondance est variée, de tout et de rien, mais aussi leurs vies ensemble, leur rencontre, leurs enfants, la manière dont ils les ont élevés, mais aussi des thèmes bien plus durs, plus sérieux.
C'est tour à tour charmant, drôle, désuet, anecdotique, plein d'amour, mais aussi dur, tragique, triste etc...
C'est avant tout une très belle histoire d'amour, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et j'ai tout aimé, un livre qui fait du bien, un livre qui a des côtés très durs mais qui émane tout de même un côté tellement beau, positif.
Une belle lecture, une belle découverte pour cette auteure jamais lue et ça tombe bien car j'ai dans ma PAL, J'envisage de te vendre.
Le vase où meurt cette verveine - Frédérique MARTIN - Belfond 2012 - 221 pages.