Du bois pour les cercueils de Claude RAGON
Quatrième de couverture :
Le commissaire Gradenne prend froid dans l'hiver du Jura. A la manière de Maigret, enquête "grippée", gendarmes trop "pressés" comme ce corps broyé par la machine...
Quelle idée aussi de confier à des officiers de marine à la retraite le renflouement d'une usine, dans ce "port de mer" sous la neige, au milieu des forêts !
Mon ressenti :
Un jeune lieutenant, Quentin Bruchet est là depuis trois mois, il n'a pas encore eu l'occasion d'aller sur le terrain. Le directeur de polybois a été retrouvé mort, la tête écrasée dans l'usine . La gendarmerie avait conclu à un accident mais le procureur a demandé à ce que soir relancée l'enquête. Quentin Bruchet va donc aller en compagnie du commissaire sur les lieux.
Quand on n'a pas lu depuis plusieurs semaines, il faut s'y remettre petit à petit, c'est pourquoi j'ai choisi ce livre. J'ai eu raison de le lire à ce moment car l'enquête est plutôt légère, le vocabulaire est simple, on ne se perd pas dans des descriptions sans fin. Une histoire agréable mais pas exceptionnelle, c'est sans doute ce genre de livres que l'on appelle des romans de gare, car il doit se lire facilement, en assez peu de temps et qui nous fait passer un moment agréable mais dont il ne reste pas grand chose quelques semaines plus tard.
Bref, un moment agréable quand on le choisi comme moi à un moment où il nous faut du simple et sans prise de tête.
Du bois pour les cercueils - Claude RAGON - Fayard 2010 - 358 pages.